Réimpression d'ouvrages anciens
Traité de l'exploitation des mines par Antoine Grimoald Monnet (Reprint de l'édition de 1773 édité par la Fédération Patrimoine Minier) Antoine Grimoald Monnet (1734 - 1817)
Le célèbre minéralogiste auvergnat a acquis une formation de chimiste dans plusieurs pharmacies de Paris et de Nantes. S'étant fait remarqué à l'Académie des Sciences pour un mémoire sur l'analyse de l'eau d'une source ferrugineuse, il est introduit dans l'administration centrale. Une visite effectuée en 1770 aux célèbres mines de Freiberg (Saxe) et de Sainte-Marie-aux-Mines (Vosges) détermine son activité future, entièrement consacrée au domaine minier. Après plusieurs missions temporaires il est institué « Inspecteur général des mines de France » par un brevet de juin 1776. L'Ecole des Mines de Paris conserve de lui plusieurs "journaux de voyage" décrivant les mines de toute la France. Ils constituent une documentation précieuse et inédite sur l'état des mines du royaume de France au XVIIIe siècle. Le « Traité de l'exploitation des mines » est la traduction par A.G. Monnet d'un ouvrage allemand relatif aux techniques d'extraction et de traitement du minerai utilisées en Saxe et appliquées dans les mines françaises. Cet ouvrage, illustré de nombreuses planches, constitue en quelque sorte l'équivalent pour le XVIIIe siècle du célèbre "De Re Metallica" de Georgius Agricola de 1556.
Magnifique ouvrage de 400 pages sur papier couché ivoire mat 135 g avec couverture skyvertex à dos rond avec impression or, couture fil.
Thèse en Sciences de l’Antiquité, soutenue fin 2008 à l’Université de Toulouse-le-Mirail par Mélanie Mairecolas
Résumé
L’archéologie minière est une discipline archéologique récente et exigeante, passage obligé pour l’étude de l’exploitation des métaux aux époques anciennes. L’étain est un métal encore par bien des côtés mystérieux, malgré l’abondante documentation disponible. Plusieurs aspects de ce métal indispensable pendant la Protohistoire et l’Antiquité sont abordés dans ce travail. Il était nécessaire de comprendre, tout d’abord, la géologie et la métallogénie de son principal minerai, la cassitérite, et ses utilisations spécifiques pendant ces périodes : en petits objets, en décors appliqués sur céramique et sous forme d’alliage avec le cuivre. Ensuite, il fallait faire une synthèse sur l’état actuel de la recherche des mines d’étain anciennes en Europe, vérifier si les zones d’exploitation décrites par les textes antiques : la péninsule Ibérique et les Cornouailles sont confirmées par les données archéologiques et montrer les autres districts l’Erzgebirge, la Turquie, et en France, la Bretagne, le Morvan, le Rouergue, le Tarn. Une zone stannifère a fait l’objet d’une étude approfondie, le Limousin.
Des prospections de terrain ont permis de mettre en évidence plusieurs districts miniers dans les monts de Blond, les monts d’Ambazac en Haute-Vienne et en Creuse à Soumans. Un sondage archéologique a été réalisé sur le site du Repaire à Vaulry (Haute-Vienne) dans les monts de Blond pour essayer de dater ces travaux miniers. Les premiers résultats, en cours d’étude, permettent de croire à une exploitation pendant le deuxième âge du Fer. Cette fouille archéologique est une première en France sur une mine d’étain en roche. Elle devrait ouvrir la voie à d’autres recherches.