Roger Burt, professor at the University of Exeter
Mining in Cornwall and Devon is an economic history of mines, mineral ownership, and mine management in the South West of England. The work brings together material from a variety of hard-to-find sources on the thousands of mines that operated in Cornwall and Devon from the late 1790s to the present day. It presents information on what they produced and when they produced it; who the owners and managers were and how many men, women and children were employed. For the mine owners, managers and engineers, it also offers a guide to their careers outside the South West, in other mining districts across Britain and the world. A long section on the Duchy of Cornwall provides details of the Duchy's role as the largest mineral owner in the South West, and of the modernisation and changing administration of the Stannaries. The printed book provides a guide to the sources, their interpretation and how they illustrate the long-term development and decline of the industry; the composite mine-by-mine tables are presented on an interactive CD included free with the book.
R. Burt book : Information and order form
Plus de 60 sites de surface ou souterrains ont été étudiés au Sud de l’Ardenne, de la Thiérache ardennaise au Pays–Haut ; sur le contact Jurassique–Crétacé aux confins de la Lorraine et de la Champagne; au Nord du Massif Central, de la Champagne berrichonne au Montmorillonnais ; sur les plateaux crayeux de Normandie, du Pays d’Ouche et de la Plaine de Saint–André ; à la charnière entre Rifts bressan et rhénan.
Les analyses des échantillons recueillis (près de 250) ont démontré que les ferricrètes présentent des faciès extrêmement variés. Ceci peuvent résulte, d’un remaniement mécanique, d’un remaniement chimique ou alliant les deux à la fois. Les dépôts ferrugineux issus à l’origine de ferricrètes générées lors de grandes périodes d’altération ferralitiques qui ont affecté l’Europe occidentale entre le Crétacé inférieur et le début du Tertiaire, ont évolué au gré de l’encaissement des vallées au Plio–Quaternaire.
La finalité de cette thèse vise à démontrer les diverses interactions entre les karsts et les formations ferrugineuses piégées Ces nouveaux éléments sont susceptibles de constituer de précieux outils quant à la reconstitution de paléogéographie à l’échelle locale et régionale.
Les recherches archéologiques se poursuivent en surface et à l’intérieur des mines de la Grande Montagne de Château-Lambert.
Les spéléo–archéologues de l’Association ERMINA, ont entrepris l’exploration des parties les plus élevées de la mine là où débutèrent les premières exploitations. Elles se situent à proximité de la surface, mais aujourd’hui en surface des tonnes de déblais les protègent. Les passages délicats ont été équipés et sécurisés à l’aide d’amarrages spécifiques et de cordes.
L’équipe travaille en étroite relation avec les laboratoires d’expertise du bois : LEB2D et le Laboratoire CNRS d’Archéologie Moléculaire et Structurale de l’Université Pierre et Marie Curie pour l’étude et la datation du mobilier.
En 2015, les recherches ont permis de découvrir les traces de chantiers anciens à quelques mètres de la surface aujourd’hui totalement recouverte de haldes importantes.
Les archéologues espèrent ainsi reculer la chronologie de cette mine de cuivre qui a peut–être contribué à alimenter les premiers ateliers de métallurgie de cette partie du massif vosgien.
L’épée d’Obernai datée du Bronze final 1300-800 av. J.–C.) a été entièrement reconstituée à l’issue d’une opération métallurgique expérimentale inédite. Une première pour un objet de cette taille. L’opération de fonte a duré un peu moins d’une heure et permet de démontrer l’usage de moules bivalves de grande taille en grès des Vosges.
Les épées apparaissent au Bronze moyen et se multiplient au Bronze final avec des typologiques variées. La lame en bronze découverte en 1969 à Obernai (Bas-Rhin) se rattache au type de Krautergersheim à languette tripartite et bords étroits, perforée d’une série d’orifices de rivets circulaires pour la fixation du manche. Sa longueur de 0,70 cm est exceptionnelle.
L’analyse de l’alliage réalisé sur l’objet mis au jour, donne en pourcentage : cuivre 91,2; étain 7,7%; plomb 0,30%; arsenic 0,25%. Le métal reconstitué lors de l’expérimentation respecte ces proportions.
Élaborer des armes, des outils ou des objets de parure en bronze, suivant les techniques des artisans fondeur du deuxième millénaire constitue un champ de recherche privilégié pour l’expérimentation. La fabrication d’un tel objet démontre une fois de plus le savoir–faire des premiers métallurgistes européens.
Selon la légende, Saint Piran, saint patron des Cornouailles et des mineurs d’étain, était sur le point de toucher terre à Perranporth après un voyage épique depuis l’Irlande en flottant sur une meule de moulin ; il aperçut alors la lueur de l’étain dans les hautes falaises de Droskyn. Il rassembla alors le minerai pour être le premier à fondre le précieux métal.
Une promenade le long de la plage de Perranporth offre une vue panoramique d’une quantité impressionnante de travaux miniers sous forme de grottes, galeries et de puits exposés à l’érosion marine et aux éboulements. La lecture des paysages de Droskyn et de Cligga, loin d’être évidente, nous révèle cette étonnante épopée minière. Si elle survit toujours dans la mémoire des autochtones, elle échappe à la plupart des visiteurs qui parcourent la côte.
Le projet multidisciplinaire Temps et Marée, est en cours pour étudier l’extraction minière et son impact sur le paysage de ces falaises emblématiques de Cornouailles. L’objectif est de reconstituer ce paysage de manière virtuelle à partir d’un Modèle Numérique de Terrain (MNT) .
La découverte du métal est un des grands évènements de l’histoire de l’Humanité : Le cuivre puis le bronze (alliage de cuivre et d’étain) remplaceront progressivement les outils en pierre que l’homme a mis des millénaires à élaborer.
L’avantage du métal sur la pierre est qu’il se fond, se moule et se travaille à froid ou à chaud. Le métal permet d’obtenir par coulée dans des méoules des outils et des armes performants et d’une haute résistance. La métallurgie du bronze va connaître un rapide essor et provoquer dans toute l’Europe une révolution technologique sans précédent qui donnera naissance à une brillante civilisation : l’Âge du bronze, une période qui s’étend de –2 200 à –800 avant notre ère.
Cette exposition a été réalisée par une équipe d’archéologues qui travaillent sur des problématiques liées à l’expérimentation archéologiques des matériaux ; [CEPA (Centre Expérimental de Préhistoire Alsacienne), Laboratoire l’HISCANT MA EA 1132 Université de Lorraine, Laboratoire TRACES CNRS (Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés UMR 5608 ), ERMINA (Équipe Interdisciplinaire d’Études et de Recherches sur les Mines Anciennes et le Patrimoine Industriel)].
Elle présente de nombreuses années de recherches, de tâtonnements et d’expériences qui ont livré une foule d’informations sur la réalisation et l’utilisation des artefacts en bronze.
Son inauguration est programmée le Mardi 10 mai 2016 au 1er étage de la bibliothèque Universitaire de la faculté des lettres et sciences humaines de Nancy.Affiche exposition Couler le métal