ErminaPrésentation
Bande actualités de l'édition Revue Vôge numéro 36

La Vôge est un plateau gréseux du Nord-est de la France, à cheval sur les départements des Vosges et de la Haute-Saône entre Vittel, Saint-Loup-sur-Semouse et Remiremont.

“ La Vôge ”, c'est aussi une revue éditée par “ l'Association Histoire et Patrimoine Sous-Vosgien ” présidée par François Liebelin.

Le numéro 36 de la revue « La Vôge » vient de paraître, elle est accompagnée d'un bulletin spécial listant la totalité des articles publiés de 1998 à 2007. La revue « la Vôge » comporte de nombreux articles historiques concernant le patrimoine et l'archéologie industrielle. Savoir et savoir-faire de l'artisanat et de l'industrie sont au premier plan de la réflexion de nombreux articles. Ce dernier numéro présente une synthèse sur l'histoire des mines polymétalliques du Rosemont.

Disponibles au siège de l’Association Histoire et Patrimoine Sous-Vosgien
20, rue de Masevaux
F 90110 Rougemont-le-Château

 

 

 

 

 

Paysage Parc du Mercantour bande actualités

Faïences et faïenceries de Haute-Saône…
L’USINE AUX CHAMPS
du 24 octobre 2009 au 26 février 2010

Exposition aux Archives Départementale de

Haute-Saône à Vesoul

Un patrimoine d’exception en Franche-Comté, l’art de la faïence naît au début du 18e siècle. La première fabrique est celle de Dôle fondée en 1707 par Jacques Coste, venu de Nevers. Tout au long du 18e siècle, le Nord de la Franche Comté, appelé autrefois le Bailliage d’Amont, voit la création de faïenceries dont les trois plus importantes furent celles de Boult (1728), Cirey-les-Bellevaux (1764), et Rioz (1780). Véritable foyers d’art, elles étaient flanquées d’ateliers satellites plus ou moins éphémères comme ceux de Fontenelay-le-Cordonnet ou de Saône. Certains ateliers faienciers ont été mis au jour récemment comme à Clerval (Doubs) et Granges-le-Bourg. Manufactures, essentiellement rurales, ces faïenceries puiseront leur inspiration décorative dans leur environnement proche, au tréfonds d’une nature qui leur fournissait également la matière première  : le bois pour la chauffe et les marnes et argiles pour la confection céramique. Leur production reste fidèle à une imagerie populaire, faite de décors naïfs, bucoliques, frais et discrets. Si les faïenceries comtoises ne rivalisaient pas avec les grandes manufactures, elles n’étaient pas exemptes d’une certaine recherche artistique.
À l’orée du 19e siècle, on observe une évolution marquée du goût de la clientèle en faveur de la porcelaine ou de la faïence fine, un produit nouveau venu d’Angleterre. C’est dans ce contexte qu’intervient la création en 1803, de la quatrième grande faïencerie haut-saônoise de Clairefontaine, qui s’oriente délibérément vers des techniques céramiques nouvelles. Les propriétaires successifs de cette grande manufacture vont progressivement donner un caractère industriel à la production et réaliser toute la variété de vaisselle et de bibelots que le goût du jour réclamait.

À travers cette exposition de qualité, le visiteur découvrira des productions originales, la finesse et l’élégance des formes et des décors, tout comme la complexité des techniques utilisées.

Affiche expostion faïences Haute-Saône Atelier faïencier sur assiette Coq sur assiette Lunéville

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